jeudi 17 décembre 2009

Noel 2009

Pour vous choristes,

La hotte doit être garnie.
Le cadeau indispensable de ce Noël 2009 c'est :

Le Nouveau DVD de VocAlYse ! ! !

Il est arrivé dans nos rayons ce jour...

La petite Messe solennelle de Rossini pour Piano et Accordéon
Une captation du 18 octobre dernier, déjà dans les bacs.
Entrainez votre proche dans une fiction dont vous êtes le metteur en scène !

Profitez de notre offre spéciale pour les fêtes.

C'est pas 5, c'est pas 3... mais 2 euros ! ! !

Exceptionnel ! ! !


y'en aura pas pour tout le monde !!!

Dès vendredi, avant le concert, demandez-le à votre web master.

mercredi 16 décembre 2009

Concert de Noël 2009

Voici un petit aperçu de la répétition du concert de Noël MJC






dimanche 13 décembre 2009

Stradivarius

Pour cette période de fin d'année, nous donnons un concert avec un ensemble de cordes. Et suite un article d'actualité lu récemment, je me suis dit qu'il était intéressant de faire un rappel à propos de ce nom souvent utilisé dans le milieu, mais qui méritait quelques précisions.

En effet, un étude publiée dans la revue de chimie "Angewandte Chemie International Edition" et reprise par divers journaux laissait entendre, le 9 décembre dernier, ses résultats. Cette étude était menée à partir de cinq violons d’Antonio Stradivari (1644-1737) conservés au Musée de la musique (Cité de la musique) à Paris.

Ces cinq stradivarius présentaient le double mérite d’être dans un bon état de conservation et de couvrir plus de trente ans de facture du maître de Crémone. Depuis deux siècles et demi, le millier d’instruments à cordes fabriqué par Stradivarius, dont plus de la moitié nous est parvenue, a suscité bien des convoitises. Leur sonorité, réputée unique, a été au centre de multiples hypothèses. Outre le bois, le vernis a particulièrement intéressé les chercheurs, mais aucune étude de longue haleine avec une équipe multidisciplinaire (chimistes, luthiers, restaurateurs…) n’avait été menée. C’est maintenant fait, grâce à une équipe composée de douze chercheurs.

Le résultat surprendra ceux qui croyaient en la sophistication des matériaux utilisés. « Nous avons découvert que Stradivarius avait employé des composants communs et facilement disponibles, qui étaient habituellement utilisés parmi les artisans et artistes du XVIIIe siècle », écrivent les signataires de l’article.

Grâce à des analyses effectuées notamment sous la lumière infrarouge du synchrotron SOLEIL, installé sur le plateau de Saclay, près de Paris, l’équipe a pu déterminer la composition chimique du vernis, constitué de deux très fines couches. La première est à base d’huile. Elle est recouverte d’une seconde, un mélange d’huile et de résine de pin auquel Stradivarius a incorporé différents pigments utilisés en peinture. Cette technique pourrait « expliquer la chatoyance des reflets et la texture des bois vernis des violons », explique l’équipe de recherche.

« Autant on n’a pas d’indice qui permettrait de dire que le vernis a une influence sur le son, autant la présence de ces pigments, dans les quatre instruments les plus tardifs, montre une intention de colorer le vernis, souligne Jean-Philippe Echard, ingénieur-chimiste au laboratoire de recherche et de restauration du Musée de la musique. C’est la même technique que celle qu’utilisaient les peintres de chevalet, comme les Vénitiens, ceux de l’Italie du nord, pour faire les nuances des carnations ou figurer la richesse des draperies rouges ». Les chercheurs vont maintenant essayer de retrouver le geste possible de Stradivarius. Selon Echard, la connaissance acquise sur les vernis sera utile pour conserver les instruments et « intéresse énormément la communauté des luthiers qui, depuis longtemps, cherche à obtenir les effets visuels des stradivarius ». Mais si la couleur des violons d’exception a livré son secret, la raison de leur sonorité reste un mystère.


Il y avait bien longtemps que l'on attendait cela, car aucun détenteur de ces instruments ne voudrait laisser, ne serait-ce qu'un infime échantillon d'instrument.
Toutefois, au long des siècles passés, on a tenté d'apporter différentes hypothèses pour expliquer la qualité exceptionnelle de ces instruments.

D'abord, le personnage :

Antonio Stradivari est né en 1644 à Cremona en Italie, d'Alessandro Stradivari et d'Anna Moroni ; il est mort dans sa ville natale le 18 décembre 1737, à près de 93 ans.

Selon certaines sources, il aurait été élève de Niccolò Amati de 1666 à 1679, et selon d'autres, élève d'un des Ruggeri. Quoi qu'il en soit, l'étiquette du violon de 1667 Ashby Strad, porte la mention alumnus Amati ce qui atteste, au moins, de l'influence de Niccolò Amati sur son travail.

La famille Amati, dont un des ancêtres, Andrea, inventa le violon, à partir de la viole, vers 1560, fut une grande famille de luthiers.

Stradivarius a été un des plus fameux luthiers de l'histoire. Les meilleurs instruments furent construits entre 1700 et 1720.

Son époque fut marquée par une évolution des besoins en lutherie. Les salles de concert, de plus en plus vastes, nécessitaient des instruments d'une puissante sonorité. Ce n'était pas l'apanage des violons assemblés par Amati. De 1670 à 1700, Stradivarius sut améliorer la qualité de sa production en ce sens, notamment en allongeant le corps de l'instrument et en le bombant, créant les longuets (le gain en longueur étant d'environ 5 mm). Puis, entre 1700 et 1710, il revint à un modèle plus classique. Enfin, les instruments qu'il produisit entre 1710 et les années 1725-27, sont considérés comme étant les meilleurs de sa production. Cette période est d'ailleurs qualifiée par les experts d'« âge d'or ».

À sa mort, deux de ses fils (il eut 11 enfants de deux épouses), Francesco et Omobono, continueront l'entreprise de leur père.

Les instruments

L'explication de la qualité exceptionnelle de ces instruments reste controversée. De très nombreuses pistes de recherches ont été lancées, mais aucune n'est totalement convaincante. En effet, le choix du bois, le vernis jouent un rôle certes non négligeable, mais un luthier parisien, dans les années 1960, a fabriqué un très bon violon avec des lattes de plancher de son appartement, pour montrer que certaines hypothèses extravagantes ne tenaient pas debout (certains parlaient même de bois de château-fort que Stradivari aurait récupéré en bon état de conservation, d'où une grande ancienneté). D'ailleurs, plusieurs tests en aveugle montrent que, globalement, les célèbres violons s'en tirent bien mais ne sont pas systématiquement jugés les meilleurs

Récemment, une analyse poussée a démontré que le vernis était des plus ordinaires.

L'hypothèse la plus répandue est que la grande qualité de ces violons vient du savoir-faire du luthier, sans nul doute excellent, et de la bonne qualité des matières utilisées. En effet, Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875), célèbre luthier français, construisit des instruments très appréciés et de grande facture, utilisa du bois de l'époque de Stradivarius, collecté en Suisse.

Dans son carnet en commentaire de la figure ci-jointe, A. Stradivarius écrit « Qui croirait que, pour construire un violon, il faut d'abord tracer deux pentagones dans un cercle ? Mais les lois de l'harmonie découvertes par Platon président aussi bien à la construction des figures géométriques qu'à la conception musicale, à cette conception abstraite de la musique-pensée ainsi qu'à l'établissement des proportions des instruments conçus pour la jouer ».

Une hypothèse récente a été formulée par Joseph Nagyvary, de la Texas A&M University : l'utilisation de la résonance magnétique nucléaire et de la spectroscopie proche infrarouge a mis en évidence que les molécules d'un des composants du bois, l'hémicellulose, étaient rompues. Selon Nagyvary, ce phénomène résulterait de l'oxydation produite par un pesticide utilisé à l'époque. Les propriétés acoustiques des instruments auraient ainsi changé à l'insu du luthier. Les instruments fabriqués par Andrea Guarneri présenteraient la même particularité.


Une autre hypothèse avancée par les climatologues pourrait expliquer la qualité des instruments de Stradivari. La fin du XVIIe siècle a connu une mini période glaciaire qui aurait fortement ralenti la croissance des arbres. Ce ralentissement aurait donc donné des bois moins denses donc plus aptes a prolonger les résonances et donner de l'emphase aux sons.

Cette hypothèse, comme la précédente a toutefois ses limites: si elles étaient vérifiées cela voudrait dire que tous les luthiers de Crémone de cette époque (environ 300) auraient fait des violons de qualité équivalente a celle de Stradivari. Ce qui, bien sur, n'est pas le cas.

Sur les 1 100 instruments fabriqués par Stradivari, 696 sont arrivés jusqu'à nous dont certains dans un état exceptionnel de conservation avec leur montage originel, bien différent de celui qui est représenté sur la page du carnet de Stradivari.

Les prix de ces instruments prestigieux ne cessent de grimper. En mai 2006, le Hammer de 1707 a atteint le record mondial pour une vente aux enchères, soit 3,54 millions de dollars (2,7 millions d'euros)

Les instruments, portent historiquement le nom de leurs propriétaires ancestraux.

Violons les plus connus

À propos de cet instrument, circule l'anecdote suivante : Vuillaume, le célèbre luthier mentionné précédemment, espérait intensément posséder cet instrument, dont le non moins célèbre collectionneur italien Luigi Tarisio(1790-1854), avait fait l'acquisition après la mort du Maître de Crémone. En vain semble-t-il, car le violoniste français Delphin Alard(1815-1888), rapporte qu'un jour, Vuillaume aurait dit à Tarisio : « Ah, votre violon est donc comme le Messie; on l'attend toujours, et il ne paraît jamais ! ». De fait, Tarisio ne s'en est jamais séparé de son vivant et Vuillaume dut attendre que celui-ci fut décédé pour acheter le précieux instrument. Par la suite, il en fit une copie en 1860. Depuis, l'authenticité du Messie a été mise en doute. L'Ashmolean Museum d'Oxford en est l'actuel propriétaire.

Violoncelles les plus connus


lundi 7 décembre 2009

Après quelques semaines d'absences, pour diverses raisons, je tenais à vous faire partager ces quelques photos.


Une direction qui ne nous est pas completement étrangère



Notre chef qui chante...


Y'a pas que des sérieux chez les basses ! ! !
Depuis qu'on chante au cirque, on accepte les clowns.


Rien que des choristes...


Les ténors en nombre pour une fois...


"Oups... j'ai oublié de sortir ma poubelle ! "
(voilà toutes les préoccupations d'une basse durant la répèt)


"Qu'est-ce qu'il peut bien vouloir dire par : attention aux accidents?????"


DR : "- C'est une musique qui me touche beaucoup ... au plus profond."
EO : "- Pfff... y croit encore à St Nicolas !"



" allez... j'm'installe, c'est l'heure d'la sieste..."



"Soporifique à ce point, on fait plus..."


"ê vont pas s'endormir quand même... j'les ai à l'oeil..."


"Bon... faut qu'j'montre l'exemple... travaillons !"



"voilà... c'est ça ! ! !... chantez ... soyez heureuses quoi ! ! !"


"Si j'connaissais l'c... qui m'a mis dans cette galère...!"


"Ca me barbe ! ! !"


" Et toi ? Point mousse ou Jersey pour la layette de ton p'tit dernier ?"


PS : Tout les sous-titres ne sont que pure imagination du web master

lundi 26 octobre 2009

Bach à travers les ages

J'adooooorrrreee ! ! !

Je viens de découvrir ceci. Certains d'entre vous le connaissent peut-être déjà, mais j'ai été fasciné par ses interprétations.

Un artiste français : le pianiste Jacques Loussier.

Il fut un des pionniers d'un mouvement qui vise à intégrer des éléments de jazz aux interprétations de Bach depuis les années 60.
"Play Bach Trio" offrait à l'époque une image nouvelle du compositeur qui fit sensation dans le monde entier.
Au long de sa carrière, il a démontré l'étonnante "plasticité" de la musique de Bach. Rien ici, ne semble posé, artificiel ou déplacé. Le message profond de la pièce originelle est préservée ou enrichie avec beaucoup d'imagination.
Une grande et belle découverte pour moi, qui prouve que la musique de Bach du début du 18ème siècle, traverse les ages sans être ringarde.
Ci-dessous, son interprétation du concerto pour piano en D majeur BWV 1054, le mouvement Allegro, avec notamment le percussionniste André Arpino, 80 ans, que je trouve lui aussi fantastique.

NB : pour la petite histoire, Jacques Troussier est aussi compositeur... notamment du générique que nous gardons tous en mémoire, du téléfilm "Thierry la Fronde"....et bien d'autres
Retrouver la petite bio de Jacques troussier en cliquant ICI .


mardi 20 octobre 2009

Concert Rossini

J'étais sûr que vous viendriez aujourd'hui faire un petit tour sur le blog avant la répétition de ce soir.
Alors, voici pour vous, impatients que vous êtes quelques photos de samedi soir.

En effet, les photos ont été prises sur le concert de samedi, et une vidéo tournée sur le concert de dimanche. Merci à Alexandre Aimgissé, qui a effectué cette prestation afin de me permettre un montage DVD comme à l'accoutumée. Mais pour cela, il faudra encore un peu de patience.










dimanche 18 octobre 2009

Grande nouvelle d'avant concert

Il y a quelques années, on comptait les choristes enceintes, les nouvelles mamans...

Aujourd'hui, ce sont les grand-mères que l'on compte...Le temps passe.

Blandine P à eu l'immense bonheur de compter un nouveau petit fils, et à la joie de nous le présenter.

Bravo Blandine ! ! ! Sûr que l'on peut compter un nouveau ténor dans nos rangs quand il "couine".
Tu peux être fière de ce pt'it bout.

"Mon petit frère et moi on s'appelle Clémentoine (ou Clémantoine)"
a dit le grand frère de 5 ans et demi ! !

lundi 5 octobre 2009

Eglise Saint Martin - Vertus -

Peut-être le découvrirez vous en lisant ces lignes... (je suis sûr qu'il y en a bien un ou une au moins) nous devons chanter la PMS Rossini à deux reprises coup sur coup. A Ay bien sûr, mais la veille, nous donnerons ce concert en l'Eglise Saint Martin de Vertus.

Alors pour ne pas arriver ignares dans cet endroit de Champagne (1er Cru), (hormis les vertusiens -ou vertueuses- de notre ensemble) voici quelques indices afin d'admirer au mieux et de s'y sentir (presque) comme à la maison, car quelques particularités sont indispensables à notre culture générale, ou, en tout cas à notre culture régionale, je pense notamment aux pilotis, la source, l'orgue récent...



Son histoire :

L’église Saint-Martin de Vertus a la particularité d’être construite sur pilotis. Elle est bâtie sur une source qui alimente la pièce d’eau que l’on peut voir derrière l’abside, appelée « Puits Saint-Martin ». Le Puits Saint-Martin est d’ailleurs le point de vue le plus pittoresque sur l’église.

A cet emplacement, on suppose qu’il y avait déjà un lieu de culte gaulois. Nos pères en firent un temple chrétien quand la Champagne fut évangélisée (3ème ou 4ème siècle).

Aucun texte ne nous renseigne sur les origines de l’église. Elle abrita une abbaye de chanoines réguliers, sur les origines de laquelle nous ne sommes pas mieux renseignés. L’église resta affectée au seul culte paroissial, à la suite de l’incendie de 1167 et de l’installation, hors les murs, des chanoines dans l’abbaye Notre-Dame.

On peut admirer aujourd’hui cette splendide église dont il reste encore à l’heure actuelle des éléments appréciables : les cryptes, les transept, la 1ère travée du sanctuaire, les piliers de la nef, et la tour du clocher. Toutes les parties anciennes sont construites en pierre du pays, dite des « Falloises ».

De nombreux conflits éprouvèrent le bâtiment : des incendies, en 1167, en 1230, en 1380. Et l’usure du temps également obligea à de multiples restaurations. La partie la plus remaniée est la seconde travée du sanctuaire et le mur de chevet qui le ferme. Cela s’explique par les affaissements de la construction. En 1852, l’architecte chargé de la restauration eut la fâcheuse idée de faire disparaître une fort belle fenêtre du XVème, placée dans le mur de chevet, afin de rendre l’ensemble de cette travée dans ce qu’il a cru être le « style primitif ».

L’église a surtout considérablement souffert de l’incendie des charpentes, en juin 1940. Dans cet incendie, l’église a perdu toutes ses toitures, le plafond de la nef (il n’y a pas de voûte), le clocher et ses trois cloches, ses grandes orgues (buffet XVIIème), la sacristie et tout le mobilier intérieur.

En 1942, on a refait les piliers de la nef. En 1951-52, la couverture du sanctuaire et du transept. En 1953, réfection complète du mur nord de la nef. En 1955, couverture de toute la grande nef et des bas-côtés et refonte des cloches (dont deux dataient de 1595 et 1596).

La nef voit ses murs aérés par des arcades romanes (l’ensemble date du Xième siècle) – une seule a gardé son plein cintre – ornées de deux demi-colonnes aux chapiteaux variés.

Près du portail nord : une inscription funéraire du XVIème siècle, marquée d'un épicurisme qui peut surprendre dans une église : aucune mention de la doctrine chrétienne du salut ou de la résurrection, mais une allusion érudite à la légende des deux frères Cléobis et Biton rapportée par Hérodote. Les idées ne sont guère originales : ce grand dizain (abbaccdeed) développe un κοινὸς τόπος,un lieu commun, mais avec une élégance et une maîtrise de l'alexandrin tout à fait honorables, qui témoigne que trois ans après la mort de Montaigne la Renaissance était arrivée jusque dans notre province.

Les deux bras du transept (XIIème) donnent accès à deux chapelles demi-circulaires, voûtées en cul-de-four, empâtées dans un chevet plat. Au nord, la chapelle est dédiée à la Vierge Marie, à l’ouest à Saint-Vincent, le patron des vignerons. Entre les deux chapelles et le sanctuaire sont aménagées deux petites chambres rectangulaires ouvrant sur le chœur : l’une sert de départ à l’escalier du clocher, l’autre a conservé le nom de « Trésor ». Le plan d’ensemble de toute cette partie est inusité en Champagne. On le retrouve dans certaines églises de l’Ouest (bénédictines) et notamment en Poitou.

Les cryptes :

C’est certainement la partie la plus intéressante à voir dans l’église, et la mieux conservée. Les trois cryptes de Vertus sont uniques en Champagne.

Pourquoi d’abord a-t-on fait des cryptes à Vertus ? Tout simplement pour compenser la différence de niveau du sol, qui va en déclivité depuis le grand portail jusqu’à la source qui est au chevet de l’église. Sans doute également pour permettre aux moines de l’ancienne abbaye de célébrer leur messe sur les autels dressés dans les cryptes.

La crypte centrale a été restaurée à la fin du XIXème. Mais beaucoup d’éléments anciens ont été heureusement conservés : chapiteaux, base de piliers et colonnes cannelées… Admirez surtout, en descendant l’escalier, la très belle perspective, avec la répétition d’arcs romans multiples. La crypte centrale est dédiée à Sainte Anne depuis 1631, celle de droite (sud) à Saint Pierre, et celle de gauche (nord) à Saint Quentin. Ces deux dernières sont de beaucoup les plus intéressantes, par la disposition de leurs voûtes d’arêtes (fin du Xième).

Dans la crypte centrale on peut voir :

  • un sarcophage trouvé sous les fondations du clocher.

  • quelques pierres funéraires rappelant la mémoire des curés de Vertus

À l’extérieur comme à l’intérieur, l’église de Vertus est belle, sous tous les angles. Mais c’est du Puits Saint-Martin qu’elle offre la vue la plus séduisante. La tour est très élégante et harmonieuse, sous son toit à quatre pans. Sa silhouette est très proche de celle de Vignory en Haute-Marne. Comme toujours dans la région, l’essentiel de la décoration a été réservé à l’étage supérieur : les quatre faces sont identiques, ajourées de deux fenêtres composées chacune de deux baies géminées. Nous retrouvons les mêmes tours dans les environs : à Oger, les Istres-et-Bury, Thibie.


Quant aux orgues récents (1996) si vous voulez en savoir plus, visitez cette page très bien faite en cliquant ICI

dimanche 4 octobre 2009

Week-end de travail

Samedi soir,... dimanche matin... au total 5 heures et demie de travail !

Belles sessions de répétitions, dont une grande partie avec notre pianiste préférée : ELODIE

Ce qui n'enlève rien à notre chouchou de pianiste régulier : DAVID, celui qui nous fait travailler encore et encore, qui refait avec ses doigts toujours les même phrases musicales pour que nous soyons au point quand Elodie reprend le flambeau. Ainsi, elle n'y voit que du feu... et est persuadée que nous sommes des bons choristes qui savent déchiffrer...

Comme pour la construction d'une maison, les plans ont été élaborés il y a longtemps, ont légèrement évolués au fil du temps, le gros œuvre est achevé, reste les finitions. Il s'agit de poser la plomberie, l'électricité... raccorder tout cela ; puis vient le temps de la décoration... les papiers peints, les petites touches de peintures ici ou là, un tableau sur ce mur, ... des rideaux sur cette fenêtre... pour qu'au final, le tout soit joli, harmonieux, et que l'on s'y sente bien.
La déco... voila ce que l'on a fait ce week-end : des forte, pianissimo...oublier le solfège pour "faire de la musique" comme nous le répète souvent Dominique.
La déco... pour que l'on se sente bien dans cette oeuvre, et qu'à l'intant du concert, nous soyons fiers d'inviter tout nos auditeurs dans notre maison aux finitions parfaites .
Ca en prend le chemin... En tout cas, Dominique avait l'air satifaite du résultat, même si ce n'est pas fini.
Les finitions, la déco ça prend du temps et la pendaison de crémaillère est pour bientôt.
De la déco... c'est encore de cela dont il s'agira lundi, et mardi prochain... Un tapis ici, un meuble de style là... c'est pas tout à fait fini.

Encore un peu de courage, de travail de précision, et nous serons aptes à enfiler nos beaux costumes, passer les jolies robes, se parer des artifices les plus dorés au cou... pour faire de ces intants de concerts, des moments de joie et de pârtage avec nos invités.
En laissant croire que tout est facile... Vous seuls connaissez la peine que cela représente en amont. et l'architecte sera fier du travail accompli par tous.

jeudi 1 octobre 2009

A Marie-Christine

SANS FIN

La mort n'est qu'un passage inéluctable.

Je l'ai emprunté.
Je suis maintenant ma route en toute sérénité.

Je suis resté moi-même,
l'être que vous avez connu.
Pourquoi pleurer, je n'ai pas changé !

Appelez moi toujours comme vous le faisiez avant
Je vous entendrai
Je continue de vous aimer.

Il faut reprendre le cours de votre vie.
Ne pas être triste
Le fil ne sera jamais coupé

J'ai pris une route différente
Je ne suis pas loin, juste à côté
Je fais partie de vos pensées.

Je vous demande de prier, d'enlever ce voile gris
Je suis en pleine lumière
Je suis sur que vous m'apercevez.